IL ETAIT UNE FOIS...
Il était une fois un médecin japonais qui vivait à Nagasaki. Il s’appelait Akiyama Shirobi Yoshitoki. Un jour il parti en chine étudier la médecine chinoise et les arts martiaux chinois.
De retour au Japon, il enseigne ce qu’il avait appris. Mais le nombre des techniques apprises et leur efficacité étaient limitées et il perdait des étudiants.
Tant pour soigner les maladies que dans le combat, Shirobi met beaucoup de force. Mais opposer la force à la force est souvent inefficace car, au final, c’est le plus fort qui gagne. Face à la défection de ses étudiants, il remet en cause sa méthode et décide de se retirer. Nous sommes en 1723.
Il part se retirer dans un petit temple pour une méditation de 100 jours.
Un jour de neige, pendant l’hiver, alors qu’il méditait dans la cours du temple, il observa la neige qui tombait sur les branches d’un saule et constata que les branches les plus raides cassaient sous le poids de celle-ci alors que les branches les plus souples pliaient sous le poids de la neige et se redressaient.
Ainsi Shirobi eu la révélation du principe Ju (souple).
Il décida de nommer son style ju jutsu (art souple) de « YoShin-Ryu » ou (« l’école du cœur de saule »).
Tout est parti de là :
Quand l’adversaire tire, on pousse et quand l’adversaire pousse on tire. L’évitement et la non résistance retournent la force de l’adversaire contre lui-même.
Les vieux préceptes du Tao prennent tout leur sens :
« Qui se plie sera redressé
Qui s’incline restera entier
Rien n’est plus souple que l’eau
Mais pour vaincre le dur et le rigide
Rien ne la surpasse
La rigidité conduit à la mort
La souplesse conduit à la vie »
Lao-Tseu
Tao the king (300 av. JC)